Petite histoire des sous-marins au travers de la
propulsion.
et de la production
d'énergie
Vers la grande histoire
des sous-marins
Vers les hélices et les
pompes hélices
LA
PROPULSION
1624 |
Le
premier sous-marin est construit par Cornelis Drebbel. |
1800 |
L’ingénieur américain Robert Fulton fut l’un des précurseurs en
matière de sous-marin. En 1800, il tenta de vendre au gouvernement
français un sous-marin pour couler les bateaux anglais. Mais les
français rejetèrent l’offre de Fulton. Nommé le Nautilus, il faisait
6m.50 de long. Il pouvait replier son mât et ses voiles à plat sur le
pont, puis plonger à une profondeur de 7,6 m.
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1888 |
L’ingénieur Français Gustave Zédé fabrique le premier sous-marin à
propulsion électrique, le Gymnote. |
1898 |
L’ingénieur Irlandais John Philip Holland construit le premier
sous-marin véritablement opérationnel et le dote d’un système de
propulsion mixte essence-électricité.
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1902 |
Apparition des premiers sous-marins équipés de périscopes. |
1906 |
Les
Allemands adaptent le moteur Diesel à leurs sous-marins. |
1960 |
Le
premier sous-marin nucléaire lanceur d’engin (SNLE) est construit aux Etat-Unis. |
1960 |
Au début
des années 1960, quelques petits sous-marins de poche ont été
construits pour la recherche scientifique. Ces petits submersibles
sont prévus pour transporter 2 ou 3 personnes. |
2000 |
Les
premiers sous-marins réellement AIP (anaérobie). |
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Application militaire |
Les premiers
sous-marins autonomes étaient à propulsion humaine.
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Le Turtle américain de
Bushnell
1776
1/ Sur le principe du tuba, admission d'air et
refoulement d'air.
2/ Logement pour la tête.
3/ Hublots de visée verticale.
4 Hublots de visée horizontale.
5/ Charnière du panneau d'accès.
6/ Vis de perforation verticale.
7/ Hélice pour les mouvements verticaux (montée,
descente) manuelle.
8/ L'explosif relié par un bout à la vis (N°6).
9/ Déverrouillage de la mine (explosif)..
10/ Mesure de l'immersion.
11/ Hélice de propulsion.
12/ Vilebrequin/arbre à came
13/ Pédales de manoeuvre de l'hélice.
14/ Banc du pilote.
15/ Boussole
16/ Pompe d'admission et de vidange du ballast.
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L'autonomie
de cet engin était de 30 minutes lorsque le sous-marinier était en pleine
forme. |
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Le premier
véritable engin sous-marin à vocation militaire n'a jamais été
opérationnel.
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Et arriva le Nautilus,
lui également ne fut jamais opérationnel.
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Propulsé à
voile et à l'énergie humaine, le nautilus n'a réalisé que des démonstrations.
Cependant Fulton avait imaginé la forme et le système de propulsion des
sous-marins. |
Rapide
et discret*, le premier sous-marin de guerre, le CSS Hunley
*pour
l'époque ! |
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La révolution
sous-marine est en marche. Pour la première fois un engin sous-marin va
couler un navire de guerre. Le CSS Hunley va couler l'USS Housatonic
pendant la guerre de sécession américaine. |
Le CSS Hunley
avec sa manoeuvre à bras d'hommes. |
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Puis arriva le premier
sous-marin de guerre moderne.
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- Construit à Toulon à
l'arsenal du Mourillon
La France réponds avec
le
GYMNOTE
en 1888
- Ordonné le 22 novembre 1886
- Mis en chantier le 20 avril 1887
- Baptisé le 31 janvier 1888
- Lancement le 24 septembre 1888 à 10h00 par
l'Amiral Bergasse du Petit-Thouars
- Premier essai à la mer : 17 novembre 1888 (rade de
Toulon)
- Remis sur cale pour transformations le 6 janvier
1897
- Achèvement des transformations le 4 janvier 1900
- Premier armement définitif le 1er mai 1900.
- Coque en minces tôles
d'acier, de section circulaire (allongée de 0m60 par
l'adjonction d'une virole au milieu)
- Épaisseur de la coque : 6mm et 4mm
aux extrémités
- Déplacement : 30/31 T (30T9 en position
de plongée)
- Dimensions : . Longueur hors tout 17m60
. Longueur de la carène entre
perpendiculaires de pointe en pointe
17m20
. Largeur 1m80
. Tirant d'eau 1m68
(tirant d'eau milieu en 1899), en position de
plongée 2m80
- Diamètre du maître couple : 1m80
- Propulsion : Appareil moteur, primitivement
un moteur
électrique multipolaire (16) de type Krebs 51 CV
(Société des Forges et Chantiers du Hâvre). Remplacé ensuite par un
moteur électrique Sautter-Harlé à courant continu, d'une puissance
maximum de 90 CV développée à 200 V (moteur électrique calé sur
l'arbre de l'hélice) et des accumulateurs électriques.
- Accumulateurs : primitivement 564
accumulateurs d'une capacité de 93 millions de kilogrammètres à
liquide alcalin système Commelin et Desmazures, auquel fut substitué
en 1894, 200 accumulateurs système Laurent-Coly. Finalement en
1897/1899 on installa 100 accus de type nouveau de la Société pour
le Travail des Métaux.
- Hélice : Une hélice à 2 ailes orientables
indépendantes et 4 branches en bronze de 0,900 de diamètre (système
ingénieur Maugas).
- Vitesse : 7 noeuds 31 et 4 noeuds 27 en
surface (1900). En 1899 sous l'eau avec 0m50 d'eau au
dessus du kiosque et un voltage de 200 V, vitesse de 3 noeuds 56.
- Rayon d'action : 31 nautiques à 7 noeuds 3 et 25
nautiques à 4 noeuds 27.
- Appareil de vision : D'abord un appareil à
2 miroirs lunette de vision coudée, puis en décembre 1889 un
périscope, ensuite un appareil système Mangin. En 1898 un appareil
Daveluy et Violette avec tube coulissant de 3m50.
- Gouvernails : Direction horizontale fournie par un
gouvernail horizontal et un gouvernail vertical, placés sur l'avant
de l'hélice exactement comme une torpille automobile.
- Appareil de direction : Un compas ordinaire
compensé, remplacé par un gyroscope électrique en 1889
- Ailerons : ailerons centraux système Darrieux 1893
et ailerons à l'arrière système Leflaive en 1895.
- Appareils de sûreté : Des plombs de sûreté, placés
dans des puits, de chaque bord.
- Casque-kiosque dit "à télescope".
- Éclairage : Intérieur éclairé par des lampes à
incandescence.
- Armement : Aucun équipement militaire à l'origine.
En 1899 installation de deux appareils extérieurs à griffes à verrou
glissant porte-torpilles, système Terrien, situés à bâbord et à
tribord par le travers du casque. Deux torpilles de 356 mm
(modèle 1887) normalement lancées à une distance de 400 mètres à la
vitesse de 27 noeuds (appareil de lancement de type Drezwiecki).
- À la partie supérieure
régnait une étroite plateforme sur laquelle était pratiqué un
trou d'homme de 0m45 pour l'introduction de l'équipage.
Au centre une petite coupole munie de miroirs et de réflecteurs. Un
servomoteur électrique permettait de gouverner tous les postes de
vision ; un plomb de sonde spécial servait à mesurer les
profondeurs.
- Équipage : Un officier et
deux seconds-maîtres, deux quartiers-maîtres, deux matelots brevetés
(spécialités mécanicien et torpilleur)
- Plans du Directeur des
Constructions Navales Gustave Zédé sur des projets de
l'ingénieur Dupuy de Lôme et de l'Amiral Bourgeois. Construction
dirigée et suivie par l'ingénieur du Génie Maritime Gaston Romazotti.
Partie électrique du Capitaine Krebs, ingénieur des Sapeurs-Pompiers
de Paris. Les plans furent approuvés par l'Amiral Aube.
NOTA : Le
GYMNOTE
est le véritable ancêtre de tous les sous-marins modernes ; il est
en effet le premier qui ait pu naviguer sous l'eau à une immersion
constante et se rendre exactement d'un point quelconque à un autre
point indiqué à l'avance.
Ses caractéristiques furent profondément modifiées
entre 1888 et 1898, après des séries d'expériences tant sur le plan
militaire que technique.
Il fut avant tout un sous-marin expérimental. Il
permit de bien poser et d'élucider les multiples problèmes
théoriques et pratiques que soulève la navigation en plongée ;
problèmes qui n'avaient jamais reçu de solutions appropriées avant.
De médiocre valeur militaire en raison de son
exiguïté, de son faible armement et de son incapacité à s'éloigner
de plus de 10 milles de la côte, il avait en revanche des qualités
nautiques remarquables quant à sa facilité d'immersion et de
manoeuvre.
Excellent bâtiment d'études et d'entraînement pour
le personnel sous-marinier.
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1887 : Le premier
sous-marin moderne, le Gymnote, est construit par le français
Gustave Zédé.
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1904 :
L'ingénieur français
Maxime Laubeuf
construit un submersible équipé d'un périscope et qui eut la faveur de
la marine de l'époque. Il fonctionnait à la vapeur, mais ne pouvait
effectuer que de brèves plongées grâce à sa propulsion électrique, c'est
le Narval.
-
De
1914 à
1918 : Les
submersibles fonctionnant grâce à une propulsion à
moteur diesel,
purent être engagés en grand nombre durant la guerre. Très vite les
sous-marins disposèrent d'une propulsion mixte : diesel pour la
navigation en surface et électrique pour la plongée. Une
batterie d'accumulateurs
alimente le
moteur électrique.
Les accumulateurs sont rechargés par une
génératrice
entrainée par le moteur diesel, lors des navigations en surface.
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1944 : Les
U-boot Allemands
peuvent continuer à utiliser leur propulsion diesel, lors de faible
plongée, grâce à un tuyau d'une quinzaine de mêtres qui débouche à la
surface de l'eau (le snorkel), qui alimente en air le moteur
diesel
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Années 1950,
Sous-marins à propulsion nucléaire. Les hélices sont entrainées par des
turbines à vapeur. Cette vapeur est produite par un
réacteur nucléaire
à eau et fourni toute l'énergie nécessaire au sous-marin pour qu'il
puisse naviguer en plongée durant de très longues périodes.
Les sous-marins possèdent :
-
Une coque intérieure, épaisse, conçue pour
résister à la pression de l'immersion.
-
Une coque extérieure mince qui assure
l'hydrodynamisme (faculté physique à se déplacer rapidement dans l'eau)
dans le cas des double-coques.
-
Des ballasts situés entre les deux coques (ou
aux extrémités) et
dont leur manoeuvre (introduction ou chasse d'eau de mer) permet les
manoeuvres du bâtiment (plongée ou remontée).
-
Des centrales inertielles pour assurer la
stabilité du bâtiment.
-
Des moyens de communication, utilisant des
ondes à très basse fréquence qui pénètrent de quelques mètres sous la
surface.
-
De nombreux moyens de détection : périscopes
de veille et d'attaque, radars et appareils d'écoute microphonique.
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Des armes : torpilles sous-marines, missiles
aérodynamiques ou balistiques.
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La production d'énergie à bord des sous-marins
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Les premiers temps
Propulsion où le moteur électrique est en ligne avec le
diesel.
La batterie (rectangle noir) alimente un moteur à
courant continu en plongée.
En surface ou au schnorchel le diesel entraîne la ligne
d'arbre et le moteur devient générateur pour recharger la batterie.
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Aujourd'hui pour les SSK
Le moteur électrique entraîne la
ligne d'arbre via un réducteur. Le diesel entraîne une dynamo ou un
alternateur.
La batterie alimente le moteur.
La batterie est rechargée par le
groupe électrogène. |
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Propulsion à 2 lignes d'arbres |
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La propulsion dite "classique" |
La propulsion dite "nucléaire"
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coeur du réacteur d'un SNLE
français |
Le premier sous-marin
nucléaire |
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SNLE-NG français telque le Vigilant
Vers les hélices et les
pompes hélices
Schéma d'AIP
ou
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